Année de création: 2012
Créateurs: Marc Victor, Jean-Patrick Benes, Allan Mauduit
Réalisation: Virginie Sauveur, Frédéric Balekdjian, Guillaume Nicloux
Distribution: Stéphane De Groodt, Simon Abkarian, Stéphanie Pasterkamp…
Production: Chic Film et Scarlett Production
Saison 3.
Synopsis: Kaboul, 2008. Sophie gère seule le Kaboul Kitchen, depuis la «mort» de son père. Michel Caulaincourt, escroc mondain, est poursuivi par des mafieux russes à qui il doit beaucoup d’argent. En quête d’une planque, il se réfugie au Kaboul Kitchen, lieu unique où les expats et les membres des ONG basés à Kaboul peuvent faire la fête. Le colonel Amanullah sort quant à lui de prison, ruiné, la CIA ayant démantelé son business. Mais qu’importe, il a un grand projet : la drogue, c’est fini, le futur président, c’est lui ! Il va donc devoir se racheter une indispensable respectabilité, et le programme «Roses contre Opium» cher aux humanitaires va en faire les frais. Surtout que, de son côté, son nouvel ami Michel y voit une mine de dollars.
Note après 5 critiques:
Selon Émilie Semiramoth (Télé 7 jours):
« Après trois ans d’absence, Kaboul Kitchen a eu largement le temps de se faire oublier. Outre le départ de Gilbert Melki – remplacé par Stéphane De Groodt, parfaitement à l’aise dans cet univers décalé – rien n’a véritablement changé. C’est dommage. On aurait aimé que ce retour serve à marquer un vrai changement. Avec un sujet aussi riche et passionnant, Kaboul Kitchen dispose de tous les éléments nécessaires pour faire une vraie satire, politique et audacieuse. Au lieu de ça, elle se contente de jouer sur l’aspect cartoonesque du colonel Amanullah, brillamment interprété par Simon Abkarian. C’est savoureux, mais ça ne suffit pas. » (6/10)
Selon Renan Cros (Cinema Teaser):
« Une troisième saison en demi-teinte. Si l’arrivée de Stephane de Groodt rebooste un poil la comédie, la série ne sait toujours pas où elle veut en venir. Un mélange de gag, de vaudeville et de satire qui peine un peu à décoller. Reste la composition cartoonesque de Simon Abkarian, toujours aussi absurde et réussie. » (5/10)
Selon Pierre Langlais (Télérama):
« Malgré un univers et des personnages originaux, on peine à se passionner pour son mélange de comédie, de soap et de thriller. La faute à un humour pas assez osé, et à une interprétation inégale. Les répliques amusantes (mais répétitives) d’Amanullah ne suffisent pas : toujours aussi sympathique sans être ni hilarante ni captivante, Kaboul Kitchen ne tire pas le meilleur de son concept. Frustrant. (5/10)
Selon Olivier Joyard (Les Inrocks):
« Critiques en sous-main des dérives post-coloniales de ses protagonistes, moments de tension plus ou moins burlesques liés au chaos ambiant : l’écriture de Kaboul Kitchen, dirigée cette saison par Camille Pouzol, reste efficace, sans atteindre des sommets. Le vrai souci se trouve ailleurs, dans le manque de réflexion sur le format (…) Chaque épisode pourrait durer deux fois plus longtemps sans que rien ne change au fond. » (4/10)
Selon Marion Olité (Konbini / Biiinge):
« La série n’a pas vraiment choisi son camp entre drame et comédie, et ça pose un petit souci. Si elle penche plutôt pour un traitement par l’humour, on ne rit jamais à gorge déployée et certaines situations tombent quelque peu à plat. De l’autre côté du spectre, les moments dramatiques ne passionnent pas forcément non plus. » (4/10)