Année de création: 2019
Créateurs: Catherine Ramberg
Réalisation: Alexandre Laurent
Distribution: Audrey Fleurot, Julie de Bona, Camille Lou, Gilbert Melki, Josiane Balasko, Florence Pernel, Antoine Duléry, Théo Fernandez, Victor Meutelet, François-David Cardonnel,…
Production: Quad Télévision
Mini-Série.
Synopsis: Paris, fin du 19ème siècle. Un incendie dévastateur détruit en quelques minutes « Le Bazar de la Charité », une manifestation caritative très courue, faisant plus de 120 morts. Il s’agit essentiellement de femmes de la haute société et de leur personnel. A cette occasion, trois femmes, Adrienne de Lenverpré, Alice de Jeansin et sa bonne Rose Rivière voient leurs destins bouleversés. Usurpation d’identité, amours interdites, changement radical de vie, émancipation sont au programme de cette mini-série qui nous plonge dans la société parisienne de cette fin de siècle, en suivant le destin romanesque de ses trois héroïnes.
Note après 7 critiques:
Selon Jérémie Dunand (AlloCiné):
« Avec Le Bazar de la Charité, TF1 renoue avec la tradition des séries d’époque en costumes, en vogue outre-Manche (The Crown, Downton Abbey), et nous en met plein les yeux. Moderne dans ses dialogues et dans sa mise en scène, balayée par un souffle épique, et visuellement époustouflante, cette mini-série est indéniablement ce que TF1 a proposé de plus ambitieux en terme de fiction jusqu’à présent. » (8,5/10)
Selon Nicolas Dufour (Le Temps):
« Habitué de TF1 (Profilage, La Mante), le réalisateur Alexandre Laurent réalise un coup de force dans la représentation des flammes galopantes et de la panique, à l’intérieur comme à l’extérieur du bazar. Le spectateur est saisi par cette longue scène et ses moments tragiques, les tentatives des uns et des autres, les chutes, les héroïsmes soudains… Ensuite viennent les conséquences, qui opèrent comme autant de facettes révélatrices de la France d’alors. » (8/10)
Selon Marion Olité (Biiinge/Konbini):
« Au-delà de ses scènes fortes qui racontent la violence (physique ou psychologique) que subissent ces femmes (blanches, précisons-le), Le Bazar de la Charité bénéficie d’une reconstitution soignée (que ce soit la scène de l’incendie, les autres décors, les costumes), d’une réalisation assez inspirée, et d’un casting sans fausse note, emporté par nos trois héroïnes impeccables jouées par Audrey Fleurot, Camille Lou et Julie de Bona. » (7/10)
Selon Frédérick Detournay (AFDS.tv):
« Enfin un peu d’audace pour une série de TF1, il y avait longtemps que la Une ne nous avait pas proposé quelques chose d’un peu moins mainstream que ses séries « Made In France » habituelles, et qui plus est avec une fiction historique. Il faut bien le reconnaître, les deux premiers épisodes de cette mini-série sont impressionnants: décors, acteurs, histoires et effets spéciaux sont convaincants. Las, Le Bazar de la Charité se gâte par le suite. En cause: des histoires rocambolesques tirées en longueur aux parfums surannés de soap opera, bien loin de la fresque historique des débuts. » (6,5/10)
Selon Constance Jamet (Le Figaro):
« Le réalisateur Alexandre Laurent a voulu dépoussiérer le genre. La reconstitution apocalyptique de l’incendie symbolise cet élan. La panique, les flammes, une sensation d’étouffement. La série montre de manière crue, parfois insoutenable, les corps calcinés et les survivants brûlés du Bazar. Des images audacieuses pour TF1 comme certaines scènes d’amour ultérieures. La saga déborde d’une énergie conquérante qui fait accepter les rebondissements les plus saugrenus, parfois façon soap opera. » (6,5/10)
Selon Stéphanie Guerrin (Le Parisien/Aujourd’hui En France):
« Le Bazar de la Charité est un régal pour les yeux grâce à une reconstitution historique éblouissante. Magnifiques décors et costumes, effets spéciaux saisissants pour une séquence d’incendie qui prend aux tripes, réalisation très inspirée d’Alexandre Laurent: la série ne manque pas de qualités. Mais si les deux premiers épisodes sont haletants, la suite manque cruellement de crédibilité, en multipliant les rebondissements attendus et les grands sentiments sans nuances. Un rendu inégal à l’image de l’interprétation. » (6/10)
Selon Anne Héligon (Les Fiches Du Cinéma):
« On se réjouit du retour de la fiction historique sur une chaîne française, avec un budget qui se voit à l’écran: reconstitution impeccable et casting qui mêle les talents de plusieurs générations. Malheureusement, le premier épisode cumule les maladresses, s’attarde complaisamment sur le « grand spectacle » au détriment de la vraisemblance et noue pesamment ses intrigues à grand renfort de gros plans démonstratifs. La suite est un bon soap, quand on attendait davantage d’une série aux ambitions féministes. » (5/10)