Année de création: 2021
Créateurs: George Kay, François Uzan
Réalisation: Marcela Said, Ludovic Bernard, Louis Leterrier
Distribution: Omar Sy, Ludivine Sagnier, Etan Simon, Clotilde Hesme, Nicole Garcia, Hervé Pierre, Antoine Gouy, Soufiane Guerrab, Vincent Londez, Shirine Boutella,…
Production: Gaumont Télévision, Netflix
Saison 1, Partie 1.

Synopsis: En 1995, le jeune Assane Diop est bouleversé par la mort de son père, accusé d’un délit qu’il n’a pas commis. 25 ans plus tard, Assane organise le vol d’un collier ayant appartenu à Marie-Antoinette d’Autriche. Le bijou, aujourd’hui exposé au musée du Louvre, appartenait à la riche famille Pellegrini. Il veut se venger de cette famille ayant accusé à tort son père, en s’inspirant de son personnage fétiche: le « gentleman cambrioleur » Arsène Lupin, utilisant la science de ce personnage aux multiples facettes imaginé par Maurice Leblanc pour échapper à la police. En parallèle de ses activités illégales, Assane tente également de s’occuper davantage de son fils Raoul, qui vit aujourd’hui avec son ex-petite amie Claire.

Note après 5 critiques:

Selon Nicolas Dufour (Le Temps):
« Omar Sy s’amuse, et nous amuse, en Assane, braqueur disciple d’Arsène Lupin, qu’il a découvert grâce à l’un des livres de Maurice Leblanc offert par son père. Appliqué à dérober un collier que son papa, encore lui, avait naguère été accusé d’avoir volé, Assane découvre qu’il y a probablement eu manigances contre son paternel… Créé par George Kay (coresponsable de l’excellente Criminal), le succès Netflix du moment propose une agréable variation sur la figure du gentleman cambrioleur. L’auteur se piège toutefois un peu avec l’affaire du père. Puisqu’elle se place sous son haut patronage, on peut regretter de ne pas trouver dans Lupin davantage des malices du monte-en-l’air original. » (7/10)

Selon Marion Olité (Biiinge/Konbini):
« À l’aise dans les cascades comme dans les scènes plus dramatiques, Omar Sy force à peine son charisme naturel, proposant une version espiègle et charmeuse d’Arsène Lupin, du genre tout public. Sans être exempte de défauts (ses personnages féminins clichés) Lupin est un bon divertissement, qui a le grand mérite de créer un nouveau modèle de héros en racontant la trajectoire d’un personnage principal noir, chose malheureusement encore exceptionnelle en France. » (7/10)

Selon Frédérick Detournay (AFDS.tv):
« Lupin, dans l’ombre d’Arsène n’est certes pas exempte de défauts, accumulant parfois les clichés éculés et certaines facilités scénaristiques. Ceci étant, de nombreux points positifs viennent contrebalancer ces erreurs de jeunesse (on l’espère) précitées. Ainsi, tant le jeu d’acteurs que la réalisation sont crédibles, tout comme les décors et les costumes. L’histoire est pour sa part fort accrocheuse et tient en haleine. Bref, un bon divertissement qui ne restera peut-être pas dans les mémoires mais qui permet, et c’est déjà beaucoup, de passer un bon moment. » (6,5/10)

Selon Alexandre Büyükodabas (Les Inrocks):
« En faisant d’un immigré sénégalais incarné par Omar Sy l’héritier spirituel du héros de Maurice Leblanc, Lupin: dans l’ombre d’Arsène rehausse d’un éclat contemporain les enjeux sociaux du feuilleton d’aventures policier. En s’appropriant à son avantage des processus de domination profondément ancrés, Assane Diop, transfuge de classe à la versatilité sociale, renoue finalement avec la dimension anarchiste de son modèle. » (6/10)

Selon Constance Jamet (Le Figaro):
« C’est sans aucun doute la déception du moment. Avec Lupin: dans l’ombre d’Arsène, Netflix s’essaye à l’art de la transplantation en misant, non sur une modernisation, mais sur une mise en abyme. Le résultat en met certes plein la vue mais manque à la fois d’élégance et de transgression. Le gentleman cambrioleur se transforme en gentil prestidigitateur. » (5,5/10)