Année de création: 2016
Création: Dan Franck
Réalisation: Florent Emilio-Siri et Thomas Gilou
Distribution: Gérard Depardieu, Benoît Magimel, Géraldine Pailhas
Production: Netflix et Federation Entertainment
Synopsis: Robert Taro est maire de Marseille depuis 25 ans. Les prochaines élections municipales vont l’opposer à l’homme qu’il avait choisi pour lui succéder, un jeune loup aux dents longues. Les deux candidats vont se livrer un combat sans merci au terme duquel un seul sortira vainqueur. Une lutte au couteau s’engage, tournant autour de la vengeance et animée par les barons de la drogue, les politiciens, les syndicats et les acteurs politiques de la ville.
Note après 8 critiques:
Selon Constance Jamet (Le Figaro/TV Magazine):
« Considérée comme la série la plus attendue de l’année, Marseille peut concourir pour la palme du plus gros rendez-vous manqué de 2016. Le synopsis décrivait une «course à la mairie, une lutte de pouvoir où tous les coups sont permis» avec Dan Franck (Les Hommes de l’ombre) à l’écriture. On se prenait à rêver d’un House of Cards à la française, d’un Baron noir du Sud. On déchante face à un Dallas phocéen érotico-démodé. » (4/10)
Selon Florian Etcheverry (Clapmag):
« Dans leur dramaturgie, les épisodes de Marseille cherchent moins à faire preuve de puissance que de sensationnalisme. Pas un épisode ne se passe sans une explosion, un coït volé dans les toilettes ou dans le Vieux-Port, un regard veule de Barres à ses interlocuteurs. Des images d’une vulgarité crasse, qui donnent la pire image de ce qu’une série affranchie des lois des grands diffuseurs peut être. » (3/10)
Selon Nicolas Robert (L’Express.fr):
« Les caractéristiques des personnages sont surlignées en fluo dès le premier épisode. L’équilibre entre l’intrigue politique et l’intrigue familiale de Taro est inexistant (…) l’histoire se complaît à multiplier les rebondissements plutôt que de creuser les émotions. (…) Ceux qui attendaient une fiction capable de créer une vraie rupture dans le paysage audiovisuel français vont tomber de haut. » (3/10)
Selon Pierre Serisier (Le Monde):
« En langage châtié, cela s’appelle un accident industriel. En langage courant, cela s’appelle une bouse. Un truc qu’on a posé là et dont on ne sait pas quoi faire. La seule certitude est que le regarder est une souffrance. » (2/10)
Selon Pierre Langlais (Télérama):
« Le résultat, loin d’être la claque espérée (…) est une débandade artistique, un raté industriel pour Netflix, sans doute son premier navet « maison », qu’on découvre d’abord surpris, puis consterné, enfin hilare face à la pauvreté de son scénario, l’indigence de ses dialogues, la lourdeur de sa mise en scène et la faiblesse de son interprétation » (2/10)
Selon Olivier Joyard (Les Inrocks):
« L’histoire retiendra que, pour sa première incursion dans la fiction française – à visée internationale –, Netflix a choisi de consacrer du temps et de l’argent à Marseille, peut-être le plus franc ratage qu’il nous ait été donné de voir depuis longtemps. » (2/10)
Selon Marianne Behar (l’Humanité):
« Dan Franck a souvent répété que Marseille n’était pas un House of Cards à la française. Il a aussi affirmé que ce n’était pas une série politique. Il a voulu écrire sur la famille. On peine à comprendre ce qu’il a eu de singulier à en dire. » (1/10)